Il existe des mélanges auxquels on ne s’attend pas forcément de prime abord, comme la pizza hawaïenne, le gâteau au sushis ou… la trottinette fatbike. C’est pourtant l’idée originale défendue par la marque bulgare Vinghen, qui a tenté au début de l’été de faire connaître sa Ti1 grâce à une campagne Indiegogo.
Vous avez peut-être déjà croisé ces trottinettes à grandes roues munies de pneus larges dans certaines régions touristiques : certains loueurs en proposent par exemple aux vacanciers sur l’île d’Oléron. Pour autant, le concept de la trottinette fatbike reste encore anecdotique en termes de ventes comme en termes d’usages…
La Ti1 de Vinghen se présente quant à elle comme une trottinette électrique équipée d’un moteur de 250W pouvant atteindre 25km/h et d’une batterie capable de tenir 32km (13 Ah). A cette base sont greffés des pneus de fatbike (le fatbike étant une sorte de VTT dont les pneus ont été surdimensionnés pour adhérer sur les terrains difficiles comme la neige ou le sable).
L’avantage de ce type de pneus, en plus d’être résistants, c’est qu’ils offrent également un excellent amorti remplaçant les suspensions. Ce qui supprime d’office 2 points faibles des trottinettes : les crevaisons et le coût (pondéral et financier) des amortisseurs.
Côté maniement, le cadre est inspiré des vélos, le moteur se situe dans la roue arrière et la batterie dans le deck. La Vi1 est doté de 2 freins à disques mécaniques (le freinage hydraulique est optionnel). Un écran de contrôle plutôt large monochrome rétroéclairé permet de contrôler les options et de visualiser différentes informations. L’engin, non pliable, est donné pour un poids d’environ 25 kg.
https://www.youtube.com/watch?v=XZDWU1HcLBU
La trott fatbike de Vinghen était proposée à la précommande pour environ 1000 dollars en early bird sur Indiegogo. La campagne s’est cependant conclue sur un échec, avec seulement 18 précommandes en 30 jours et un montant insuffisant pour atteindre les 20 000 euros espérés par la marque. Cet échec fait suite à une première campagne menée quelques mois plus tôt sur Kickstarter.
Le modèle de la trott fatbike trouvera-t-il son public en dehors de quelques marchés de niche ? L’approche est intéressante, ne serait-ce que pour emprunter des routes de mauvaise qualité. Le recours à un cadre aux dimensions similaires à celles d’un vélo permet également d’attacher plus facilement l’engin à défaut de pouvoir le garder avec soi.
La garde au sol semble plus faible que sur un VTT donc attention aux chocs lors de descentes de trottoirs.
Il manque une pédale pour continuer a rouler avec la batterie a plat ou pour aider le moteur dans les montées.
Peut etre la bonne solution pour rouler dans les chemins sans se fatiguer lorsque l’on a un problème d’hémorroïdes.