Les mesures de confinement décidées par le gouvernement français ont un impact direct sur l’activité des opérateurs de flottes de trottinettes électriques en libre-service. Face aux restrictions de circulation, la plupart d’entre eux ont pris le parti de retirer spontanément leurs engins de la voie publique.
C’est le cas par exemple de Voi qui a annoncé mercredi la suspension temporaire de sa flotte dans les villes où il opère (Paris, Lyon, Marseille et Bordeaux). Même topo chez Lime et Bird : le service est interrompu dans les principales villes françaises où ces deux opérateurs sont présents.
Dott a de son côté choisi de maintenir un « service minimum pour offrir une solution de mobilité aux personnes dans l’obligation de se déplacer, comme le personnel de santé ». La société affirme avoir mis en place des mesures particulières visant à protéger à la fois ses usagers et ses équipes en charge de la maintenance.
Les français de Pony maintiennent également leurs trottinettes et leurs vélos en libre-service, visibles notamment à Angers ou à Bordeaux. La startup invite toutefois ses clients à opter pour sa formule « privatisation », qui permet de bénéficier d’un engin de façon exclusive en échange d’un forfait valable 1 jour, 1 semaine ou 4 semaines. Elle applique en ce moment une réduction de 50% sur le montant de ces formules.
Rappelons que les mesures de confinement en vigueur s’appliquent indifféremment du mode de transport employé. Dans ce contexte, les trottinettes en libre-service ne devraient être utilisées que pour aller travailler quand le télétravail n’est pas possible, réaliser des achats de première nécessité, se rendre chez le médecin ou se déplacer pour ses enfants ou des personnes vulnérables.
Leave a comment